mercredi 22 avril 2009

Comment sensibiliser les élèves aux divers registres de langue tout en leur montrant à écrire de façon correcte, formelle et professionnelle?

Il arrive souvent que les étudiants du secondaire emploient un registre de langue mal adapté dans une situation donnée. Par exemple, lors d’une entrevue, une personne ne doit pas parler au registre familier. Il sera question de ce que la langue reflète, des variétés de français, de la question de la norme, des registres de langue et de prendre conscience de la valeur sociale des mots.

Ce que la langue reflète

-Localisation géographique et l’appartenance sociale.
-Milieu culturel
-Groupe professionnel et/ou classe d’âge

Variétés de français

-Français standard, neutre.
-Variétés régionales : parlers et usages locaux du français. Ex. : Les Jeannois emploient le mot «cutter» pour «bordure d’asphalte».
-Variétés situationnelles : langue soignée Ex. Un professeur qui enseigne à l’université, familière Ex. : Deux amies qui discutent ensemble, etc.
-Variétés techniques : langues de spécialités (médicale, juridique, technologique, etc.) Ex. Un linguiste emploie fréquemment les termes «phonétique» et «morphologie».
-Variétés sociales : parler populaire, argots, français standard, etc. Ex. Un clochard ne parlera pas de la même façon qu’une personne de classe moyenne.
-Variétés linguistiques : langue littéraire, administrative, philosophique, poétique, archaïque. Ex. Le mot «piger» au sens de «prendre» est considéré comme un archaïsme en France.

La question de la norme
L’institution contrôle la norme : en France, c’est l’Académie
française. La norme est enseignée dans les écoles et codifiée
dans les manuels didactiques (grammaires et dictionnaires).
Les usages qui s’écartent de cette norme sont considérés
comme «du mauvais français».

Quant aux grammaires descriptives, elles considèrent que la
norme varie selon les situations de communication.

Registres de langue
Ils concernent la prononciation, le lexique et les
constructions syntaxiques.

Voici la liste des registres de langue :
1. La variété standard
2. La variété soignée
3. La variété familière
4. La variété populaire
Note : Il n’est pas impossible qu’un mot appartienne à deux
registres de langue.

1. Vocabulaire standard : Il est conforme à la norme
linguistique. Considéré correct, il convient à toutes sortes de
circonstances, plus particulièrement à l’écrit, mais aussi à
l’oral lorsque les gens ne se connaissent pas bien.

Ex. Dans un contrat, le mot «proprio» ne sera pas
employé, mais le mot «propriétaire» sera plus approprié.


2. Selon Chartrand, le vocabulaire soigné révèle une certaine
recherche ou un souci de correction, surtout à l’écrit.

Ex. Employer le mot «addition» au lieu de «facture de
restaurant» et «télécopie» pour «fax».

3. Le vocabulaire familier est employé très souvent dans le
quotidien, quand les interlocuteurs sont proches. Il
convient à une conversation entre amis, à un échange très
détendu.

Ex. de Chartrand
Si un médecin demande d’examiner le «bedon» au lieu
du mot «ventre» à un enfant, cela sera considéré correct.

4. Selon Chartrand, le vocabulaire populaire concerne
l’origine sociale. Il comprend des mots et des expressions
employés dans les milieux peu scolarisés.

Ex. «Crever» au lieu de «mourir», «pissou» pour «peureux».

5. D’après Chartrand, le vocabulaire vulgaire peut choquer
,car il comprend les sacres et les expressions injurieuses et
offensantes. Il concerne les sujets tabous comme la sexualité.
Ce registre sert à se défouler. Peu importe la classe sociale, le
locuteur qui veut transgresser les normes socio-culturelles
emploiera ce registre.

Ex. «Tabarnak», «fuck», etc.


Exercice sur les registres de langue
Indiquer le registre de langue (standard, soignée,
familière, populaire, vulgaire) de chacune des
phrases suivantes :


1.Il n’a pas aimé sa soirée.
2.Hostie que c’était le fun hier!
3.Y commence à faire frette dehors.
4.T’es allé au magasin hier?
5.As-tu aimé ta fin de session?
6.Vous vous êtes fourrés dans le pétrin.
7. Quand est-ce que vous allez crisser v’tre camp?

Réponses :
1.Neutre.
2.Vulgaire.
3.Populaire
4.Familier
5.Neutre.
6.Familier.
7.Vulgaire.

Prise de conscience de la
valeur sociale des mots

Les variétés de langue reflètent la «réalité» des personnages
(le milieu social, le niveau de scolarité, la personnalité, etc)
dans un texte littéraire.

Dans n’importe quel type de texte, il n’est pas conseillé
d’employer plusieurs registres de langue. Il faut demeurer
cohérent. Dans une production écrite, il ne doit pas y avoir
des mots ou des expressions de registres familier, populaire
ou vulgaire. Le vocabulaire standard serait plus approprié.

Le dictionnaire est un bon outil de référence pour déterminer
le registre d’un mot en cas de doute. Cela est indiqué juste
avant la définition du mot. S’il n’est pas inscrit, cela signifie
qu’il appartient au registre standard. Il peut être employé dans
n’importe quelle situation.

Conclusion
Pour sensibiliser les élèves aux divers registres de la langue
tout en leur montrant à écrire de façon correcte, formelle et
professionnelle, il faut qu’ils comprennent ce que la langue
reflète et s’adapter selon la situation.


Médiagraphie

Ccdmd:
http://www.ccdmd.qc.ca/correspo/Corr4-4/Villers.html

Livres :
"Grammaire méthodique du français"
RIEGEL, Martin, PELLAT, Jean-Christophe, RIOUL, René,
Grammaire méthodique du français, France, Éditions
Presses Universitaires, 1994, 646 pages

"Grammaire pédagogique du français d'aujourd'hui"
CHARTRAND, Suzanne –G, AUBIN, Denis, BLAIN,
Raymond, SIMARD, Claude, Grammaire pédagogique
du français d’aujourd’hui, Québec, Éditions Les
publications Graficor, 1999, 397 pages

jeudi 12 mars 2009

Grammaires en lignes!!

Voici cinq sites de grammaires en ligne:

Le Conjugueur français
-http://www.leconjugueur.com/frconjonline.php

Reverso Dictionnaire
-http://grammaire.reverso.net/

Grammaire en ligne - 12/96
-http://membres.lycos.fr/delhaye/grammaire/grammair.html

Synapse Développement
-http://www.synapse-fr.com/francais.htm

Grammaire et orthographe
-http://membres.lycos.fr/clo7/grammaire/grammair.htm

lundi 23 février 2009

Qu'est-ce qu'une grammaire ouverte?

Voici une définition de ce que j’appellerais une grammaire ouverte : grammaire qui ne possède pas beaucoup de règles et qui est relativement facile à apprendre. Par exemple, l’anglais est une langue qui «se rend» accessible par son nombre restreint de règles grammaticales. La conjugaison est beaucoup plus simple que le français : ce dernier change souvent de terminaison même si le radical demeure inchangé la très grande majorité du temps. Afin de distinguer les temps en anglais, un auxiliaire est parfois présent devant le verbe. Par exemple, si le verbe est conjugué au conditionnel présent, le mot «would» sera placé devant le verbe. Également, il demeure pratiquement identique à l’infinitif malgré le mot «to» qui se met devant celui-ci à ce temps de verbe. À l’exception des verbes, une autre difficulté devra être affrontée devant une personne non francophone qui désire apprendre la langue française : le genre. En effet, si un Allemand parle en français, il peut facilement confondre le féminin et le masculin, car un mot allemand peut être considéré comme féminin et en français, masculin. Cependant, cela est possible qu’un même mot soit masculin ou féminin dans les deux langues. En bref, une langue qui possède une grammaire ouverte se rend accessible pour qu’elle soit apprise par des gens non francophones.

mardi 17 février 2009

Les anglicismes

Nous utilisons tous de temps à autre des anglicismes sans même nous en rendre compte. L'important est d'en prendre conscience et d'essayer de les éviter le plus possible.Il sera question des raisons pour lesquelles la grammaire de Riegel n'en traite pas et les règles concernant les anglicismes seront présentées.

Riegel n'aborde pas les anglicismes, pourquoi?
Puisque que cette grammaire est française, elle n’en traite pas parce qu’en France, il est fréquent d’employer des mots anglais et cela n’est pas grave. Ici, au Québec, nous sommes plus conservateurs : nous essayons de les éviter le plus possible. Nous créons même des mots «français» afin de ne pas perdre notre langue. Voici un exemple : le mot «émail» a été remplacé par «courriel». De plus, cet aspect conservateur est aussi relié au contexte géographique. En effet, la France est bordée par plusieurs pays qui parlent différentes langues : ils ne ressentent donc pas la menace de perdre la leur puisque plusieurs coexistent en Europe. Quant au Québec,il est entouré de provinces anglophones et des États- Unis. Ils nous envahissent du point de vue culturel. Ils exportent plusieurs de leurs produits tels que la musique, les films, etc. Ils imposent leur langue comme la langue universelle. Ainsi, cela fait en sorte que le Québec reste sur ses gardes quand il est question d’anglicismes.


Quelles sont les règles concernant les anglicismes?
Maintenant, il sera question de l’emploi des anglicismes. Il en existe trois sortes : l'anglicisme lexical, l’anglicisme sémantique (faux ami) et l’anglicisme syntaxique (calque). Ce dernier se définit comme «la traduction littérale d’une expression anglaise, transposition d’une construction de l’anglais.». Voici quelques exemples : «à date, calque de «up-to- date» au lieu de jusqu’à maintenant, à ce jour», «passé dû, calque de «paste due» au lieu de échu» et «siéger sur un comité, calque de «to sit on a board» pour siéger à un comité». Quant à l’emploi sémantique, il concerne «l’emploi d’un mot français dans un sens qu’il ne possède pas, sous l’influence d’un mot anglais qui a une forme semblable. Voici des mauvais emplois : «breuvage au sens de boisson», «batterie au sens de pile» et «balance au sens de pile». Quant à l’anglicisme lexical, il représente «l'emploi d’une unité lexicale originaire de l’anglais avec ou sans adaptation phonétique, graphique ou morphologique». Il se divise en deux : l’emprunt utile et l’emprunt inutile. L’emprunt utile concerne «l'emploi d’un mot, d’un terme anglais parce que le français ne dispose pas de mot pour désigner une notion.». Voici des mots empruntés à l'anglais et qui sont acceptés dans le dictionnaire : «baseball, coroner, golf, rail, scout, etc.». L’emprunt inutile se définit comme "l’emploi d’un mot, d’un terme, ou d’une expression empruntée directement à l’anglais, alors que le français dispose déjà de mots pour désigner ces notions". Voici des mots qui illustrent ce type d’emploi : «bumper pour pare-choc», «computer pour ordinateur», «discount pour rabais», etc. Il existe donc quelques types d'anglicismes.

En bref, les anglicismes sont parfois subtils: ils semblent français, mais ils ne le sont pas. Cependant, ils s'avèrent utiles quand aucune équivalence française n'existe.


Source : Document du cours "Grammaire systématique"
SAINT-YVES, Gabrielle, Partie introductive du cours : Grammaire systématique, UQAC, 2009

samedi 14 février 2009

Résumé de "Enseigner la grammaire autrement"

Résumé de l’article «Enseigner la grammaire autrement»
écrit par la didacticienne Suzanne Chartrand

Dans cet article, l’auteure suggère d’enseigner la grammaire de manière différente aux élèves du primaire et du secondaire. Elle concerne les «points de vue lexical, textuel, discursif, pragmatique, stylistique»1 ainsi que le métalangage. Elle propose cette méthode vu que tout le monde ne la maîtrise pas bien. Elle sera expliquée : notamment comment elle fonctionne, quelles sont ses conditions pour qu’elle réussisse bien et ses points forts comme ses points faibles seront démontrés.

Cette technique est tirée de manuels d’instruction français. Elle comporte plusieurs démarches. L’élève doit observer les «phénomènes à partir de certains faits langagiers réunis, appelés corpus»2. Ses expérimentations lui serviront à comprendre le phénomène étudié. Il pourra confirmer ses hypothèse explicatives avec d’autres corpus. Si elles s’appliquent dans plusieurs cas, elles constitueront des règles. Grâce à ses connaissances, il pourra les mettre en pratique pour construire des textes qui seront faciles à comprendre.

Cette façon d’enseigner comporte quelques conditions: celles d’établir
«un lien entre le phénomène étudié et [la] réalisation de textes, en autres ceux des élèves»3 et de réfléchir sur la langue. Pour nommer ce qu’ils voient, un certain type de vocabulaire est exigé. C’est pourquoi un métalangage commun et adapté dans la classe est recommandé même s’il est limité. L’important, c’est qu’il soit très bien maîtrisé. Également, une attitude de recherche est privilégiée avec l’élève, mais il ne doit pas vouloir à tout prix tout trouver d’un seul coup. Ces conditions sont primordiales pour la réussite de cette démarche.

Cette méthode d’apprentissage possède des points faibles et forts. En autres, elle permet le développement «d’un esprit de rigueur et favorise le doute… créateur»4. De plus, elle répond bien aux capacités et aux besoins des élèves et elle encourage l’écoute de leurs points de vue. Par contre, elle nécessite beaucoup de temps et d’énergie. Ainsi, les sujets doivent être choisis en fonction de leur rendement par rapport à cette technique. Elle exige de l’intuition et une expérience de la langue sur laquelle l’élève peut se baser pour formuler ses réponses. Dans certaines circonstances, elle peut être ardue notamment si l’élève ne possède pas le français comme langue maternelle, etc. Également, elle demande beaucoup de préparation et un savoir assez grand sur la grammaire. Cependant, les résultats sont assez bons en général pour ce type de démarche.

Enfin bref, cette méthode pourrait faciliter l’apprentissage de la grammaire dans les écoles primaires et secondaires même si elle comporte quelques inconvénients. Elle possède tout de même des points forts qui méritent l’attention des professeurs : ils pourraient éviter de répéter souvent la même matière en autres.



Source (article de revue): 1. 2. 3. et 4. CHARTRAND, Suzanne-G., Enseigner la grammaire autrement, Québec Français Hors série

lundi 2 février 2009

Grammaire «Les vrais principes de la langue françoise» de Girard

Plusieurs grammaires françaises ont été rédigées depuis quelques siècles.La grammaire «Les vrais principes de la langue françoise» a été écrite au 18e siècle par Gabriel Girard. Il sera question de cet auteur, des composantes de cette grammaire, de l'examen de quelques règles et du caractère évolutif de la langue par rapport à cet ouvrage.

Tout d'abord, cet auteur a vu le jour à Clermont-Ferrand (France) en 1677 et a perdu la vie le 4 février 1748. Il travaillait à «l'Académie française» et était un «philologue et un grammairien distingué»1. Selon le Petit Robert 2009, «Philologue» signifie qu’il est un «spécialiste de l’étude grammaticale, linguistique des textes».

Cette grammaire possède des caractéristiques qui lui sont propres. Par exemple, elle traite des classes de mots tels que les adverbes, les noms, les verbes, les prépositions, etc. Elle aborde aussi d'autres aspects: les caractères alphabétiques, plus particulièrement de leur valeur et de leurs emplois par rapport à l'orthographe, des caractères prosodiques subordonnés aux alphabétiques (cela concerne l'emploi des apostrophes, des accents, de la cédille, du tiret et des points de division) et un second article sur l'orthographe. Il traite aussi de la ponctuation. De plus, "Les vrais principes de la langue françoise" est assez volumineuse: elle possède plus de 433 pages. Elle est un peu difficile d'accès par ses phrases complexes et ses multiples détails. Ainsi, dans cette grammaire, Girard tente d'expliquer comment fonctionne le français.

Quelques exemples de règles seront présentées. L'une concerne l'accent grave: il est expliqué que ce type d'accent n'est applicable que sur trois lettres: "a", "e" et "u". La lettre "a" ne peut comporter qu'un accent grave si seulement elle finit une lettre d'un mot qui ne peut pas avoir de "nombre ni de formations, [ni être] adverbes ou particules"*. Voici une série de mots qui appliquent cette règle: "là", "holà", etc. Quant au "e", l'accent grave permet de faire une distinction avec les mots qui se prononcent de façon "ouverte de la muette", c'est-à-dire qui finissent en "es". Ainsi, les mots "après", "progrès", "décès" et plusieurs autres illustrent cette règle.

La langue évolue pour plusieurs raisons: de nouveaux mots sont créés pour décrire de nouvelles réalités par exemple. Parfois, il est nécessaire de recourir à des emprunts de mots de langue étrangère, car il n'existe aucune équivalence dans une langue donnée. Dans le cas de cette grammaire, certaines règles s'appliquent encore de nos jours. Cependant, d'autres sont apparues. Il ne faut pas oublier que puisque la langue évolue, la grammaire doit en suivre le cours. Par exemple, si l'on est au 19e siècle, nous n'utiliserons pas cette grammaire pour rédiger un texte, car elle date du 18e siècle. C'est pour cele que "Les vrais principes de la langue françoise" a été délaissée, mais elle montre l'évolution de la langue française à travers le temps, car il est intéressant de savoir comment les gens écrivaient à une certaine époque et de comparer avec la façon d'écrire d'aujourd'hui. Dans cette grammaire, certains «f» remplacent des «s». Je crois que le «s» ne faisait pas encore partie de l’alphabet. La grammaire de Girard se distingue des futures qui la précéderont.

Enfin bref, la grammaire "Les vrais principes de la langue françoise" a contribué à l'explication de plusieurs règles et du français en général. Également, l'auteur a écrit une autre grammaire qui s'intitulait : "Les synonymes français". Celle-ci a remporté plus de succès que l'autre: peut-être parce qu'elle était plus accessible?

Sources:
Académie française:
http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=205

Gallica:
http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-8254&I=419&M=tdm

N'hésitez pas à consulter ces deux sites pour de plus amples informations!

dimanche 1 février 2009

Histoire de grammaires

La grammaire possède une longue histoire. Elle a subi de grandes transformations du Moyen Âge jusqu'à aujourd'hui. Au 16e siècle, plusieurs aspects grammaticaux ont été analysés: la nature des mots (nom, verbe, etc) et leurs particularités, etc. Les ouvrages de grammaire du 17e siècle se sont consacrées davantage aux participes passés. De nouvelles règles ont été établies pour ce type de mot. En autres, ils étaient considérés comme une catégorie à part comme le nom, le verbe, etc. Quant au 18e siècle, le français servait de référence pour le latin et le grec alors que cela avait toujours été le contraire auparavant. Les grammaires de cette époque traitaient beaucoup de l’orthographe «admise» et des homonymes. Les grammaires ont donc évolué au fil des siècles.


Pour plus d'informations, je vous invite à consulter ces trois liens suivants:

La grammaire du français au XVIe siècle:
http://www.ccdmd.qc.ca/correspo/Corr13-4/Histoire.html

La grammaire du français au XVIIe siècle:
http://www.ccdmd.qc.ca/correspo/Corr14-1/Histoire.html

La grammaire du français au XVIIIe siècle:
http://www.ccdmd.qc.ca/correspo/Corr14-2/Histoire.html